A propos de Marc Desaubliaux

Pourquoi un blog sur Marc Desaubliaux ?

Avant tout parce que nous sommes tous fans de l’écriture de Marc Desaubliaux et de son œuvre en générale. Ce sont des livres vrais, sans opulence ni racontage, ils abordent des sujets que nous avons tous vécus ; le mal être, le questionnement, la souffrance, l’adolescence.... Leur lecture est simple et abordable, mais sans jamais tomber dans la facilité, et c’est ce qui fait de l’œuvre de Marc Desaubliaux un véritable moment de lecture comme on n’en connait très peu, surtout maintenant ( je crois que nous sommes d’accord ). Et puis il y a l’homme, le personnage, délicat et timide à la fois mais surtout profondément humain. Un auteur vrai. Mais plutôt que de vous le décrire, lisez plutôt ce qu’en dit son éditeur, selon nous, ça reste la meilleure présentation qu’on ait pu faire de Marc Desaubliaux : « Il est des hommes qui marchent dans la vie comme on regarde du haut de la colline. Observateurs, discrets, ces hommes-là s’imprègnent des choses du monde, explorent les milieux dans lesquels ils évoluent, mais n’oublient jamais, « question de survie », cette phrase qui sonne dans leurs esprits comme un avertissement : « Regarde mais ne touche pas ». Ils n’osent pas, sont timides, mais incroyablement lucides et, de ce mode de vie, en retirent une formidable vision de la nature humaine. Marc Desaubliaux est de ceux-là, et
Les caves de Saint-Louis, au début ce n'était qu'un jeu » Présentation que l’on retrouvera d’ailleurs à la quatrième de couverture de son dernier roman, mais aussi sous la forme d’un communiqué dans le magazine littéraire. Voilà, un écrivain qui assis en haut de la colline nous regarde, nous observe et nous écrit...La troisième et dernière motivation qui nous a conduit à créer ce blog est que Marc Desaubliaux fuit constamment les médias et le monde littéraire. Par peur, besoin de tranquillité ou comme il dit « par simple timidité », créer ce blog sur internet était pour nous une façon de mieux faire connaitre cet auteur.


Qui est  Marc Desaubliaux ?

Marc Desaubliaux est né à Paris le 13 Avril 1953. Ses parents, issus d'un milieu bourgeois victorien et catholique inculquent très jeune à l'auteur des valeurs et des codes dans lesquels il a beaucoup de mal à évoluer.
« Je ne supportais pas ce monde d'apparence et de bonne éducation, que la famille donne d'elle même depuis plusieurs générations ». Il va dès lors se réfugier dans ces deux passions, qui le suivront toute sa vie, l'histoire et la musique.A huit ans, il écrit ses premiers livres d'histoire et à dix ans ses premières partitions pour piano. La création devient pour lui une nécessité. De nature timide et habité d'un mal être dont il n'aura jamais la véritable explication, il se plaira à observer dans son coin la nature hulaine, plutôt que de vivre avec les gens.


Sa carrière littéraire commence dès l'âge de vingt six ans. Âge auquel il commence à s'intéresser à l'écriture et la littérature. C'est en 1979 qu'il écrit  « Journal du désespoir », l'histoire de Charles-Henri, seize ans, issu d'une famille de la bourgeoise parisienne, qui habité par un besoin de dire, de parler, de hurler, ne trouve d'autre moyen que d'écrire sur un cahier d'écolier tout ce qu'il n'ose pas. Une oeuvre comme un autoportrait remarquable et sincère que l'autre ne voudra jamais réellement faire connaitre. Peu de temps après sa première oeuvre, il fait la connaissance de Robert Sainz, directeur de publication chez un grand éditeur parisien et romancier lui-même. Il lui apprend à travailler avec méthode, à mieux écrire, pour finalement quitter le monde de l'amateurisme, même si, au bout du compte, il n'acceptera pas les fiches, les plans ou les éternels « chemins de fer ». En effet l'auteur travaillera toujours à partir d'une idée à laquelle il laissera toute liberté à son inspiration. Une autre rencontre sera déterminante dans son choix de devenir écrivain, celle de Bruno Gay-Lussac, avec qui il partagera quelques conversations qui resteront gravées à jamais dans sa mémoire. « En lisant ces oeuvres, je me suis toujours dit que j'aurais aimé les écrire ». Habité alors, par un besoin vital d'écrire, il sera l'auteur de trois ouvrages, La fin du partie royaliste 1889-1890 (essai) et Le messager (roman historique), où il aura l'occasion d'écrire sur sa passion pour l'histoire ainsi que Monsieur mon passé, où il s'essaie avec succès au récit. Trois ouvrages qu'il écrira pour lui, sans jamais se décider à les faire connaitre. C'est à la fin de l'écriture de sa quatrième oeuvre, un roman « Les caves de Saint-Louis, au début ce n'était qu'un jeu » qu'il se décidera enfin à donner un véritable élan à sa carrière, et de proposer son oeuvre au public. Dès lors, entouré par des professionnels de la communication et de l'édition, il débutera sa carrière d'écrivain.